mercredi 24 février 2010

« S » comme...


Je suis seul
Et des larmes coulent dans mon corps
Et des cris résonnent dans ma tête

Je suis seul
Face à ma vie
Face à ce trou noir qu’on appelle : demain
Face aux froidures de mon esprit
Et aux bouillonnements de mon cœur

Je suis seul
Entouré de moi-même
Perdu dans tes délires
Déchiré par tes doutes
Torturé par tes croyances

Des larmes coulent sur mes joues
Et tu ne les vois pas
Des sanglots troublent ma voix
Et tu ne les entends pas

Mon corps s’éteint doucement
Mon cœur s’asphyxie sûrement
Et mon esprit cherche désespérément
La lumière d’un matin nouveau

Ou es-tu ma Douce ?
Celle qui pouvait me donner à boire
Le chaud remède de la vie

Celle qui savait
Celle qui pouvait
Celle qui voulait

Je suis comme un enfant abandonné
Oublié et apeuré
Et pour faire face
Je suis obligé de jouer à l’homme.

Phil.

mardi 23 février 2010

Découverte de Wendy Artin



http://www.wendyartin.com/index.htm

Reprise du blog en sommeil depuis longtemps...



Découverte des oeuvres de Viktoria Prischedko

Tout simplement d'une Force et d'une magnificence extraordinaire:
http://www.prischedko.de



On peut aussi arrêter la petite sonate au clair de lune de Beethoven en cliquant ici :

lundi 3 novembre 2008

L’étincelle, la lumière et la flamme- Poème de Philistin Panger

Ma flamme s’éteint un peu plus chaque jour.
Et je sens s’échapper mon âme enfin,
libérer de mon corps, ce poids lourd
qui m’a mené dans ma vie, mon chemin.

Les heures de lumière de ma conscience
ont toujours été de toutes beautés.
Maintenant mon esprit est, je pense,
plus ouvert qu’il ne l’a jamais été.

Je porte l’étincelle éternelle de l’amour
celui qui ne s’éteindra jamais.
Aimer la vie, rien attendre en retour,
c’est ainsi que je vis depuis des années.

Mais cette étincelle, cette lumière et cette flamme
qui sont de Dieu, les plus grands cadeaux
seront, en avant le départ de mon âme,
offertes à la vie. Je transmets le flambeau.

samedi 1 novembre 2008

Fil conducteur : le vent ou l'ange de la Liberté?




Un jour un vent nouveau a traversé ma vie!
Un vent d'une douceur extrême!
Un vent d'une force envahissante!
Un vent léger qui dansait sur les nuages!!
Un vent qui se promenait avec un sourire!
Un vent totalement humble!
Un vent sans attentes de demain!
Un vent s'oubliant tout simplement!
Un vent savant remplie de connaissance!
Un vent prêt à aider son prochain!
Un vent d'une grande dignité!
Un vent qui ne demandait rien!
Un vent qui allait nul part!
Un vent nommé compréhension!
Un vent qui se nommait humain!
Un vent à la vieille âme!
Un vent remplie de vécu!
Un vent qui percevait la vie!
Un vent rempli de tendresse!
Un vent rempli de bisous coquins!
Un vent cachant l'amour!
Un vent d'une folie romanesque!
Un vent aux mots fous et joyeux!
Un vent remplie d'alexandrins!
Un vent taquin comme un enfant!
Un vent ou tout devient possible!
Un vent d'une immense poussée!
Un vent grand entraînant!
Un vent qui déplacerait les montagnes!
Un vent galopant dans l'herbe fraîche!
Un vent d'océan au goût salin!
Un vent printanier tout vivant!
Un vent sensible et aimant!
Un vent qui enlace les corps!
Un vent où se balancent les amants!
Un vent vraiment unique!
Un vent qui nous enveloppe!
Un vent qui nous réchauffe le coeur!
Un vent qui nous embaume l'esprit!
Un vent tout a fait enivrant!

Un vent poussant la goélette de la destinée!
Un vent venant de très loin au-delà de là!
Un vent apportant en vol plané un ange gardien
-Arseno-

vendredi 31 octobre 2008

Si je croyais en Dieu...

La Confiance

Si je croyais en Dieu
Je serais heureux
De rêver au jour où je verrais dans le ciel
Un ange en robe blanche
Par un clair dimanche
Descendant vers moi dans un chariot doré
Dans un bruit d'ailes et de soie
Loin de toute la terre
Très haut, je verrais se lever devant moi
L'aube d'un jour sans fin
La brûlante lumière
Le bonheur éternel
Si je croyais en Dieu


Mais j' ai vu trop de haine
Tant et tant de peine
Et je saisis mon frère, qu'il te faudra marcher seul
En essayant toujours
De sauver l'amour
Qui te lie aux hommes de la Terre oubliée
Car tout au bout du chemin
Une faux à la main
La mort, en riant, nous attend pas pressée
Aussi mon ange à moi
Je le cherche en ce monde
Pour gagner enfin ma part de joie


Dans ses bras

(Boris Vian / 1920-1959 / Sermonette / 1958)




vendredi 30 mai 2008

Fil conducteur : le pêcheur impénitent

Pauvre pêcheur impénitent
Mélancholia



C'est le printemps, heure de la fraie, pauvre pêcheur impénitent,
Que captureras-tu dans tes rets d'argent, petite bête de sexe frétillant?

Petit poisson, aux écailles multicolores, sourire enjôleur, joli petit coeur?
Méfions-nous des sirènes vibrantes, à la queue de comète scintillante,
Métamorphose du vilain brochet aux petites dents bien acérées!

Te feras-tu toujours prendre un peu, beaucoup, passionnément,
A l'heure de la consommation de ton protéinique repas?
Pêcheur qui déteste se nourrir de la chair comme l'animal, de l'Autre,
Tout en y étant poussé, par le besoin de la faim du Manque,

De la PEUR d'Aimer et d'être dévoré tout cru,
La feras-tu Elle, disparaître, comme tant d'autres?


En premier lieu, appliquons-nous à faire mourir, son inconvenant sourire,
Ensuite, la faire quitter son bocal familier : l'isoler de ses sacrosaintes habitudes,
En rire avec elle, puis transformer indisciblement, le rire en cynique grimace,

Pour la priver de sa nourriture favorite : lui faire renier l'Amour, l'Amitié,
Les Autres, la belle affaire : nul Autre n'a d'existence pour le pêcheur!

Lui faire renoncer, par choix conscient, à tout ou partie d'Elle-même,
Pour une rebelle, au nom de l'ultime valeur de la Liberté d'Aimer l'Autre,

Le pêcheur se transformera la nuit, en vampire d'épouvante,
Suçant peu à peu consciencieusement le sang de sa victime,
Tout en lui laissant juste assez dans les veines, de quoi survivre...



Lui permettant dans sa Grandeur, entre deux sanglots, de lui dire :
Grand Merci, Pêcheur noir du royaume de l'eau glauque et obscure.

Merci de nous montrer la noirceur de l'Ame humaine,
Quand échouée brutalement, à genou, à terre, égarée dans le puits, malade,
Elle se mire inlassablement dans une flaque d'eau croupissante.
Tombée Amoureuse folle d'Elle-même.

Pour aller plus loin : "Le portrait de Dorian Gray" Oscar Wilde

lundi 26 mai 2008

Fil conducteur : le silence

Ah ! Vous êtes mes soeurs, les âmes qui vivez
Georges RODENBACH (1855-1898)
(Recueil : Le règne du silence)

Ah ! Vous êtes mes soeurs, les âmes qui vivez
Dans ce doux nonchaloir des rêves mi-rêvés
Parmi l'isolement léthargique des villes
Qui somnolent au long des rivières débiles ;

Ames dont le silence est une piété,
Ames à qui le bruit fait mal ; dont l'amour n'aime
Que ce qui pouvait être et n'aura pas été ;
Mystiques réfectés d'hostie et de saint chrême ;

Solitaires de qui la jeunesse rêva
Un départ fabuleux vers quelque ville immense,
Dont le songe à présent sur l'eau pâle s'en va,
L'eau pâle qui s'allonge en chemins de silence...

Et vous êtes mes soeurs, âmes des bons reclus
Et novices du ciel chez les visitandines,
Ames comme des fleurs et comme des sourdines
Autour de qui vont s'enroulant les angélus

Comme autour des rouets la douceur de la laine !
Et vous aussi, mes soeurs, vous qui n'êtes en peine
Que d'un long chapelet bénit à dépêcher
En un doux béguinage à l'ombre d'un clocher,

Oh ! Vous, mes soeurs, - car c'est ce cher nom que l'église
M'enseigne à vous donner, soeurs pleines de douceurs,
Dans ce halo de linge où le front s'angélise,

Oh ! Vous qui m'êtes plus que pour d'autres des soeurs
Chastes dans votre robe à plis qui se balance,
Ô vous mes soeurs en notre mère, le silence !

vendredi 18 avril 2008

Fil conducteur : la voix


Tout entière
Baudelaire
Les fleurs du mal

Le Démon, dans ma chambre haute,
Ce matin est venu me voir,
Et, tâchant de me prendre en faute,
M'a dit : « Je voudrais bien savoir,

Parmi toutes les belles choses
Dont est fait son enchantement,
Parmi les objets noirs ou roses
Qui composent son corps charmant,

Quel est le plus doux. » — O mon âme,
Tu répondis à l'Abhorré :
Puisqu'en Elle tout est dictame,
Rien ne peut être préféré.

Lorsque tout me ravit, j'ignore
Si quelque chose me séduit.
Elle éblouit comme l'Aurore
Et console comme la Nuit ;

Et l'harmonie est trop exquise,
Qui gouverne tout son beau corps,
Pour que l'impuissante analyse
En note les nombreux accords.

O métamorphose mystique
De tous mes sens fondus en un !
Son haleine fait la musique,
Comme sa voix fait le parfum.


dimanche 30 mars 2008

Cadeaux : mes trois derniers dessins



Transmutations

Sorcinette au travail

Méditation et Spiritualité printanière

vendredi 28 mars 2008

Fil conducteur : le temps qui passe...


Le temps
Philistin Panger

Tu les comptes, ces heures ?
Moi, je les connais par cœur.
Puis je les oublie.
Trop nombreuses, elles m’ennuient

Tu les entends, ces secondes ?
Je les écoute ces ondes.
Puis elles disparaissent, perdues
dans un bruit sourd continu.

Tu les sens, ces années ?
Moi, je les as déjà oubliées.
Puis elles reviennent d’un coup
et dans mon cœur font des trous.

Tu les vois, ces minutes ?
Je les accompagne dans leur chute
Puis à nouveau, elles recommencent
Moi, je reste en bas et je pense :

Le temps entre mes doigts s’amuse.
Toujours masqué, souvent il abuse.
Se jouant de mon âme pour son bon usage
il est le plus fort et c’est bien de son âge.
Philistin Panger

samedi 22 mars 2008

Dictons sur le Printemps


Avril tantôt pleure, tantôt rit.

Printemps battant, jardinier courant.

Arc-en-ciel du Printemps, année belle.

Une pie au Printemps, annonce le mauvais temps.

Printemps très pluvieux, été très orageux.

Quand le coucou chante, un jour est mouillé, l'autre sec.

Fleurs de printemps font fruits d'automne.

jeudi 14 février 2008

Fil conducteur : la tristesse

Tristesse
Alfred de Musset

J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté ;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelques fois pleuré.



mardi 12 février 2008

Fil conducteur : l'amour impossible




















Toi...

Mon amour, ma torture...
Dont l'absence me brûle le corps et l'âme...
Après ma mort, je m'envolerai, je te le jure...

Au-delà de ces monts et montagnes...
Je te retrouverai pour qu'enfin,

Nous puissions nous aimer, sécher nos larmes...

Et tu comprendras pourquoi,
Je me suis foudroyé de ton éternelle absence...
Tu renaîtras en moi,

Fidèle à cette image que tu inventas...
Je te volerai ta vérité profonde,

Pour que tu puisses enfin m'enlacer sans honte...
Tu t'abandonneras enfin à moi,

Et tu nous blottiras dans nos bras...

Moi, dont l'amour te faisait si peur,
Je te bercerai jusqu'à l'aurore de la nuit...
Consentants et baignés de crépuscules,

Nous deviendrons un seul être immatériel...
Et au cœur d'un halo aux mille reflets,

Nous rejoindrons la mer, celle de la tranquillité...

Un jour peut-être tu liras ces mots,
Qui sont les seuls témoins du dédale de nos drames.
Alors je braverai la colère des dieux,

Et je te retrouverai, quitte à en rejoindre les cieux...
Toi ma plus grande douleur,

Nous nous retrouverons, bien avant la dernière heure...
Toi, mon amour, ma torture...

On ne se quittera plus, oui, je te le jure...

A T... Poésie affichée sur la Croix de Colomban (près de Thônes - 1691m)


dimanche 3 février 2008

Fil conducteur : la liberté



La Liberté
Jacques Prévost (1998 - Poèmes pour l'an 2000 - Extraits)


La Liberté,

Ce n'est pas partir, c'est revenir,
Et agir,
Ce n'est pas prendre, c'est comprendre,
Et apprendre,
Ce n'est pas savoir, c'est vouloir,
Et pouvoir,
Ce n'est pas gagner, c'est payer,
Et donner,
Ce n'est pas trahir, c'est réunir,
Et accueillir.
-
La Liberté,

Ce n'est pas s'incliner, c'est refuser,
Et remercier,
Ce n'est pas un cadeau, c'est un flambeau,
Et un fardeau,
Ce n'est pas la faiblesse, c'est la sagesse,
Et la noblesse,
Ce n'est pas un avoir, c'est un devoir,
Et un espoir,
Ce n'est pas discourir, c'est obtenir,
Et maintenir.
-
Ce n'est pas facile,
C'est si fragile,
La Liberté,

vendredi 1 février 2008

Fil conducteur : la construction de la foi




Le dernier combat
David Myriam

Je me suis acculée face au mur
je suis seule, je me sens nue
effrayée par la peur de l’inconnu
seule au pied du mur.

Ses ailes glissent au-dessus de moi
Il arrive, Il me suit partout
son souffle me met en émoi
Il arrive et je suis à genou.

Je suis seule, j’ai peur de Lui
Il me regarde et je détourne la tête
Il me parle et je détale dans la nuit
Il me frôle et je sors les griffes
Il est nu et je referme mon armure
Il m’aime et j’arme une mitraillette
Il tend la joue et je le mets en joue
je suis seule, je m’écroule au pied de mon mur.

Derrière le mur Il attend
Il a tout son temps
le combat n’est pas pour lui
c’est moi qui dois baisser les armes.

Je suis seule, j’ai peur de Lui
mais seule je ne peux être moi
Il me réchauffe et mon cœur ne veut pas fondre
Il me ménage par peur que je m’effondre
Il m’éclaire et je préfère voir les yeux fermés
Il me cherche et je m’enferre dans les prisons dorées
Il m’aime et je n’aime que moi
Il me tend la main et j’embrasse une autre foi
je suis seule, j’efface les signes sur le mur.

Derrière le mur Il m’attend
Il me donne le temps
mes armes ne blessent que moi
mais c’est Lui qui verse des larmes.

Je suis seule, j’ai faim de Lui
et Lui n’attend que moi
Il m’observe et je suis nue
Il m’appelle et je réponds en silence
Il me touche et je baisse la garde
Il me féconde et je porterai le monde
Il m’aime et je l’aime aussi
Il m’embrasse et je tends la joue
je dis lui, je pourrais dire Elle.
Elle m’enveloppe et je me réchauffe
Elle me porte et je flotte vers Elle
Elle brille et j’ouvre les yeux
Elle me trouve et j’écarte les barreaux
Elle m’aime et je ne pense qu’à Elle
Elle me panse et je lui tends la main
je suis seule, avec elle.
Je dis Elle, je pourrais dire Tu
Tu me sondes et je suis ton écho
Tu me frottes et je me réveille
face au mur, transparent, je suis debout, vivante
mes doigts tracent tes signes sur le mur
et ma main arrache la première pierre.

Derrière le mur tu m’entends
nous avons le temps
mes armes sont en poussières
et mes larmes sont de joie.

Ensemble nous démonterons le mur
pierre par pierre
ensemble
nous nous tiendrons par la main.
Pierre par pierre
ensemble
nous étendrons notre amour
pierre par pierre
ensemble
nous construirons sans murs
ensemble
pour l’éternité.




lundi 28 janvier 2008

Fil conducteur : l'Eternité





L’éternité, si peu de temps
Arwen Gernak

L’éternité me semble si peu de temps
Quand j’énumère tous les désirs qui m’habitent
Les années passent de printemps en printemps
Je cours, derrière, toujours, de plus en plus vite.

Nos deux chaises attendent là où l’infini commence
Quand viendras-tu me saisir la main pour le voyage ?
Faut-il que je te redise chaque jour mon impatience
A rejoindre dans la force d’une étreinte, l’autre rivage ?

L’éternité me semble si peu de temps,
Quand je compte sur les millénaires à venir,
Tout ce qu’il va falloir accomplir d’important
Avant de nous rejoindre pour ne plus revenir.

Nos deux chaises s’ennuient, vides devant l’immensité
Quand serons-nous prêts pour cette aventure folle ?
La vie à deux, loin de l’autre et pourtant fortement liés
Qu’il suffit d’un songe pour que nos corps s’affolent.

L’éternité me semble si peu de chose,
Moins qu’un soupir, moins que l’espace de ces vers.
L’éternité me semble une rose à peine éclose
Quand je médite sur nos chaises face à l’univers.

dimanche 27 janvier 2008

samedi 26 janvier 2008

Fil conducteur : l'Amitié

Tableaux d'Emmanuel Garant


Un ami sincère
Sophie

Un ami sincère peut faire naître un sourire
quand nous sommes abattus et que rien ne va plus.

Un ami sincère peut comprendre nos épreuves
et d'une simple poignée de main nous remettre en chemin.

Un ami sincère est fait pour partager
nos rêves les plus secrets tout en demeurant discret.

Un ami sincère vaut plus que de l'or,
car au fond de son coeur, il ne veut que notre bonheur.

vendredi 25 janvier 2008

Fil conducteur : la séparation


Séparation
Stéphanie BIGEAT

C'est la mort dans l'âme
Que je vois s'éteindre dans mon coeur la flamme
Qui de ton amour, un jour ensoleillé d'hiver, est née
Et qui meurt, un sombre jour d'été.

Ton absence n'est que souffrances
Je préférais encore ton ignorance
Au moins, je te voyais
Maintenant, je suis réduite à t'imaginer.

Je ne te reverrai jamais
Je n'ai pu te dire en face que je t'aimais
Maintenant, à jamais, tu es parti
Mais dans mon coeur, tu resteras toute ma vie.