lundi 28 janvier 2008

Fil conducteur : l'Eternité





L’éternité, si peu de temps
Arwen Gernak

L’éternité me semble si peu de temps
Quand j’énumère tous les désirs qui m’habitent
Les années passent de printemps en printemps
Je cours, derrière, toujours, de plus en plus vite.

Nos deux chaises attendent là où l’infini commence
Quand viendras-tu me saisir la main pour le voyage ?
Faut-il que je te redise chaque jour mon impatience
A rejoindre dans la force d’une étreinte, l’autre rivage ?

L’éternité me semble si peu de temps,
Quand je compte sur les millénaires à venir,
Tout ce qu’il va falloir accomplir d’important
Avant de nous rejoindre pour ne plus revenir.

Nos deux chaises s’ennuient, vides devant l’immensité
Quand serons-nous prêts pour cette aventure folle ?
La vie à deux, loin de l’autre et pourtant fortement liés
Qu’il suffit d’un songe pour que nos corps s’affolent.

L’éternité me semble si peu de chose,
Moins qu’un soupir, moins que l’espace de ces vers.
L’éternité me semble une rose à peine éclose
Quand je médite sur nos chaises face à l’univers.

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