samedi 1 novembre 2008

Fil conducteur : le vent ou l'ange de la Liberté?




Un jour un vent nouveau a traversé ma vie!
Un vent d'une douceur extrême!
Un vent d'une force envahissante!
Un vent léger qui dansait sur les nuages!!
Un vent qui se promenait avec un sourire!
Un vent totalement humble!
Un vent sans attentes de demain!
Un vent s'oubliant tout simplement!
Un vent savant remplie de connaissance!
Un vent prêt à aider son prochain!
Un vent d'une grande dignité!
Un vent qui ne demandait rien!
Un vent qui allait nul part!
Un vent nommé compréhension!
Un vent qui se nommait humain!
Un vent à la vieille âme!
Un vent remplie de vécu!
Un vent qui percevait la vie!
Un vent rempli de tendresse!
Un vent rempli de bisous coquins!
Un vent cachant l'amour!
Un vent d'une folie romanesque!
Un vent aux mots fous et joyeux!
Un vent remplie d'alexandrins!
Un vent taquin comme un enfant!
Un vent ou tout devient possible!
Un vent d'une immense poussée!
Un vent grand entraînant!
Un vent qui déplacerait les montagnes!
Un vent galopant dans l'herbe fraîche!
Un vent d'océan au goût salin!
Un vent printanier tout vivant!
Un vent sensible et aimant!
Un vent qui enlace les corps!
Un vent où se balancent les amants!
Un vent vraiment unique!
Un vent qui nous enveloppe!
Un vent qui nous réchauffe le coeur!
Un vent qui nous embaume l'esprit!
Un vent tout a fait enivrant!

Un vent poussant la goélette de la destinée!
Un vent venant de très loin au-delà de là!
Un vent apportant en vol plané un ange gardien
-Arseno-

vendredi 31 octobre 2008

Si je croyais en Dieu...

La Confiance

Si je croyais en Dieu
Je serais heureux
De rêver au jour où je verrais dans le ciel
Un ange en robe blanche
Par un clair dimanche
Descendant vers moi dans un chariot doré
Dans un bruit d'ailes et de soie
Loin de toute la terre
Très haut, je verrais se lever devant moi
L'aube d'un jour sans fin
La brûlante lumière
Le bonheur éternel
Si je croyais en Dieu


Mais j' ai vu trop de haine
Tant et tant de peine
Et je saisis mon frère, qu'il te faudra marcher seul
En essayant toujours
De sauver l'amour
Qui te lie aux hommes de la Terre oubliée
Car tout au bout du chemin
Une faux à la main
La mort, en riant, nous attend pas pressée
Aussi mon ange à moi
Je le cherche en ce monde
Pour gagner enfin ma part de joie


Dans ses bras

(Boris Vian / 1920-1959 / Sermonette / 1958)