dimanche 23 décembre 2007

Fil conducteur : la douleur de l'alter ego


Mon Alter Ego ...
Mélancholia

Balladin, tu m'as volé mon âme d'infante,
Tu me poursuis, me pourchasses et me hantes,
Par-dessus, le ciel rosé du petit matin levant,
Le vide de Toi, au creux du ventre, lancinant,


Comme ces oiseaux tous de noir endeuillés,
Dans l'infinie tristesse de la campagne glacée,
A la recherche d'une maigre et terrestre pitance,
Je suis, sans fin, dans ce paysage, en errance,


Dans ce ciel de coton blanc de la brume de silence,
Te rejoindre dans l'au-delà de cette terre de souffrance,
Me perdre, me fondre, de ma carcasse d'humaine,
M'envoler, pour mettre fin à cette insupportable Peine,


Le blanc du froid hiver congèle petit à petit mon coeur,
Mon esprit vide se fige dans des efforts d'inhumain labeur,
Mon âme est revêtue du noir de l'épouvantail de l'abandon,
Charriant l'eau rouge de mon sang coagulé en glaçons.





On peut aussi arrêter la petite sonate au clair de lune de Beethoven en cliquant ici :

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